Italie

07 mai 2015 - 10 mai 2015

Torino, perle baroque

Italie

07 mai 2015 - 10 mai 2015

Torino, perle baroque

Une ville dessinée et orchestrée pour régner. Marcher au rythme obsédant de ses arcades généreuses, taillant droit vers les larges places aux corniches couleur crème. Ressentir la fougue créatrice d'un baroque singulier, concentré sur les effets de lumière et l'énergie des lignes de force. Rencontrer dans les grands cafés aux glaces biseautées, l'esprit bouillonnant du Risorgimento, l'anti-fascisme d'Antonio Gramsci, la silhouette de l'écrivain Pavese, tout en imaginant la vague rouge des drapeaux des centrales syndicales bercer la sérénité de Piazza San Carlo. Turin : la majesté à portée de main.

Infos pratiques

Aventure du beau conçue et guidée par Marie Morand en partenariat avec les agences Voyages et culture et Voyages Intérieurs.

Reprogrammation adaptée pour la Société des Amis du Musée d'art et d'histoire de Fribourg, du 16 au 19 juin 2016 (groupe I) et du 6 au 9 octobre 2016 (groupe II), sous le titre Turin, la majesté à portée de main (voir sous ce titre)

Votre guide

Marie Morand

La créatrice de l'Aventure du beau

plus d'infos

Programme

Jour 1 : Torino, une ville orchestrée pour régner

En train depuis Lausanne, via Milano. Déjeuner sur une petite place presque au pied de la Mole Antonelliana (167 m ) dessinée et construite par Alessandro Antonelli comme temple israëlite en 1863, aujourd'hui emblème de Torino à l'égal de la Tour Eiffel parisienne. Un ascenseur monte à l'intérieur de l'immense coupole étirée jusqu'au temple sommital, sa terrasse panoramique sur la ville et les collines environnantes. Son panorama exceptionnel permet de percevoir l'extraordinaire pensée urbanistique qui a guidé la reformulation de Torino dès la fin du 16ème siècle.

Jour 2 : De la capitale ducale à la capitale royale

A pied, par la Via Roma et la scénographique piazza San Carlo, jusqu'à piazza Castello, dessinée à la fin du16e siècle sur le désir du duc Charles-Emmanuel I pour y enchâsser l'ancien château médiéval. S'asseoir sur les velours d'un grand café. Traverser l'élégance des siècles pour se rendre à San Lorenzo, un des monuments les plus importants du baroque italien, chef d'oeuvre de Guarino Guarini (1668-87). Subtilité de lumières maîtrisées. Féerie des peintures et des stucs. Pour l'après-midi, rejoindre, à quelques kilomètres, vers le sud, dans son vaste parc, le Palazzo Stupinigi l'autre Schönbrunn. Erigé par Juvarra vers 1729, pour Victor-Amédée II, le premier roi de la dynastie des Savoie, comme pavillon de chasse et de fêtes.

Soirée libre.

Jour 3 : Du royaume piémontais au royaume d'Italie

Rejoindre à l'ouest de Torino, le château de Rivoli, une des dernières grandes réalisations de la maison de Savoie, laissé définitivement inachevé en 1793, et transformé magistralement en l'un des plus importants Musée d'art contemporain d'Italie par l'architecte Andrea Bruno, de 1979 à 1984. Retour à Torino après le déjeuner. En début d'après-midi, derrière la vaste et ondoyante façade en briques de Palazzo Carignano (17e), gravir les escaliers stupéfiants qui menaient les députés à la Chambre du premier Parlement italien. Fin d'après-midi libre. Suggestion: le Museo Egizio, collection faramineuse, la plus importante d'Europe. Récemment réaménagé.

Jour 4 : Le pari industriel de la Torino moderne

Passage par Via Pô, Piazza Vittorio Veneto (35'000 m2) et peut-être la Gran Madre di Dio pour une ultime saisie de l'urbanisme spectaculaire du baroque turinois. Puis par via Nizza, visite au Lingotto, l'ancienne fabrique-phare de la Fiat (1923) avec sa fameuse piste d'essais automobiles sur le toit du bâtiment central. Transformée en 1985 par l'architecte Renzo Piano (Centre Pompidou, Fondation Beyeler) en espace d'exposition, elle abrite notamment la Pinacothèque Agnelli. Après le déjeuner, retour à l'hôtel, départ pour Milano à 15h45, gare Torino Porta Nuova.





L'Aventure du beau

Des oeuvres et des sites choisis en vertu de leur exceptionnelle capacité à incarner notre histoire. Une approche lente, sensible et en profondeur, afin d'en révéler le sens et, pourquoi pas, construire une expérience personnelle de la beauté. Réveiller notre regard. Voir… vraiment voir.